[Robert Pattinson] Cosmopolis

Oui non excuse je n'ai jamais couché avec x personnes dans la MEME journée tout en voulant en plus me faire mon conjoint
Je disais plutôt dans le sens ou niveau sexe en une journée on pouvait pas faire plus ^^

Cannes, France -- Robert Pattinson en a fini de jouer un vampire pour dépeindre une autre sorte de sangsue. - un financier milliardaire dont le monde s'écroule à travers une traversée de la ville cauchemardesque dans 'Cosmopolis.'

L'idole de Twilight est la vedette dans le film de David Cronenberg qui fait son entrée au Festival de Cannes avec l'élégant et égocentrique financier Eric Packer, qui voit sa fortune et son sens du contrôle s'évaporer durant une journée mouvementée dans sa limousine.

Le beau visage célèbre de pattinson est présent à l'écran dans chaque scène, mais les jeunes fans de twilight peuvent être surpris et confus par un film qui explore la fascination de Cronenberg pour la violence physique, sociale et psychique.

L'acteur de 26 ans n'est pas inquiet.

"Si certains jeunes de 12 ans vont le voir, ou ont la vidéo pour leur anniversaire - assis et regardant ça, c'est incroyable," raconte l'acteur durant une interview sur le toit d'un hôtel à Cannes. "J'adorerai le faire si j'étais un gamin."

C'est un peu mauvaise langue pour un acteur qui veut être reconnu pour plus que les beaux yeux du vampire Edward Cullen, amoureux de l'humaine Bella Swan dans la saga Twilight.

Il dit qu'il a besoin de l'estime du cinéma qu'un Blockbuster n'apporte pas toujours.

"Je me rappelle quand je faisais le premier film twilight, je voulais vraiment qu'Edward ne touche pas Bella, sauf quand il lui sauve la vie et quand ils s'embrassent pour la première fois," raconte Pattinson, légèrement ébouriffé et posé après une longue journée d'interviews. "Je pensais au film de Ang Lee "Lust, Caution," et je pensais qu'il devait y avoir cette tension tout le temps - en se tenant juste à côté de quelqu'un et qu'il y ait cette électricité."

"Mais parfois ça rend les choses trop dures. Vous oubliez que la plupart des gens vont au cinéma juste pour voir un film plutôt que pour regarder quelque chose de vraiment bizarre."

"Bizarre" est le mot juste pour le parcours de Cronenberg, et Pattinson a eu beaucoup de place pour s'élever dans "Cosmopolis", en jouant le maître de l'univers forcé de faire face à sa mortalité.

Les événements, l'émotion et la violence ne cessent de s'introduire dans l'univers fermé de sa limousine alors qu'il essaye, vainement, de traverser Manhattan ravagée par une crise, à la recherche d'une coupe de cheveux.

Packer croise le chemin de plusieurs personnages comme sa femme distante (Sarah Gadon), son amante bohème (Juliette Binoche), un manifestant lanceur de tarte (Mathieu Amalric) et un ancien employé en colère (Paul Giamatti).

Packer n'est pas, pour employer un euphémisme, un personnage sympathique. Certains l'ont vu comm un avatar de l'excès de Wall Street, mais Pattinson dit qu'il a regardé des interviews de serial killer comme Jeffrey Dahmer et Ted Bundy, plutôt que la vraie vie des financiers, pour l'aider à créer son personnage.

"C'est un allien," raconte Pattinson sur son personnage.

"Il ne fait pas partie de son corps. Tout est abstrait. Le monde est abstrait. Tout l'est."

Le film a été largement décrit comme une réflexion dystopique de la crise du capitalisme actuelle - mais Pattinson le voit plus comme quelque chose de plus réjouissant, Packer apprend à faire face à son humanité.

"J'ai toujours pensé que c'était un peu une histoire heureuse, jusqu'à la toute fin," raconte t-il.

"Il commence soudainement à ressentir les choses et il devient plus physique au fur et à mesure que la journée avance, plus vivant. Il se sent comme étant une partie du monde."
Packer est coupé des autres humains par sa richesse et son tempérament, emmitouflé dans sa voiture et protégé par un garde du corps vigilant. Pattinson a, dans une certaine mesure, était coupé par la célébrité. Lui et sa petite amie et partenaire dans Twilight Kristen Stewart sont des aimants à paparazzis et à fans.

Pattinson raconte que l'expérience lui a donné un aperçu de certains aspects de la situation de Packer.

"Certaines des choses avec le garde du corps, car quand je fais de la presse et d'autres choses et quand je travaille, j'ai un garde du corps dont je suis très proche," raconte t-il. C'est une relation très spécifique et c'est une des choses qu'en quelque sorte je comprends."

La renommée de Pattinson dans Twilight a traîné autour de lui à Cannes, mais Cronenberg raconte que ça n'a pas eu d'incidence sur sa décision de choisir l'acteur.

"Vous devez ignorer le passé," raconte l'acteur.

"C'est très facile de dire que son personnage, Eric Packer, est un vampire ou un loup-garou de Wall Street, mais c'est plutôt superficiel. C'est un vrai personnage, une vraie personne dans le film.

"C'est une vraie personne, avec une histoire et un passé. Et l'histoire et le passé n'est pas Twilight, c'est Cosmopolis."

Pattinson est venu à Cannes avec Stewart qui apparaît dans l'adaptation du roman de Jack Kerouac "Sur la route".

"Elle a découvert beaucoup plus tôt que moi que "Sur la route" était en compétition," raconte Pattinson - le laissant bouillonner.

Il est heureux maintenant, cependant, il n'arrive pas à croire à la réaction sur l'étrange et le troublant "Cosmopolis."

"Quand les gens criaient dehors, je me disais, 'C'est incroyable,'" raconte t-il. "Que les gens crient pour ça, le film le plus bizarre - c'est incroyable.

"Je ne m'attendais pas à ça. Mais la nuit dernière (lors de la première), je m'attendais à ce que les gens sortent de la salle."

CANNES – En ayant fini avec ses obligations vampiriques, Robert Pattinson travaille dur pour s'établir en tant qu'acteur principal car ses talents d'acteurs sont éclipsés par son statut de beau gosse . Dans son nouveau film , COSMOPOLIS, réalisé par David Cronenberg, il fait un pas en avant dans cette direction. Les traits frappants de Pattinson conviennent parfaitement pour l'intrigue surréaliste du film qui doit beaucoup à la vision macabre de Cronenberg mais aussi au matériel originel, le roman éponyme de Don DeLillo. Etant présenté en avant première à Cannes en compétition officielle , COSMOPOLIS nous montre Pattinson incarnant Eric Packer, un milliardaire de Wall Street dont la vie va subir une séquence étrange d'événement et mènera à la chute rapide de son univers à Manhattan . Est ce ainsi que le jeune homme de 26 ans compte conquérir un nouveau public ? “Je ne pensais pas pouvoir trouver un projet aussi génial que celui ci même si je pourrais passer ma vie à travailler avec des réalisateurs comme Cronenberg,” explique Pattinson. “J'ai mené une vie charmante jusqu'ici en tant qu'acteur mais j'essaie de trouver des rôles aussi complexes et différents que possible et avoir pu travailler sur ce film est un autre cadeau . C'est à moi de montrer de quoi je suis capable à présent !” Même si son précédent film , BEL AMI, a été un échec au box office, Pattinson espère encore que COSMOPOLIS sera le film qui redéfinira sa personne à l'écran. Pattinson a été rejoint à Cannes par sa petite amie tout aussi connu pour TWILIGHT , Kristen Stewart, même si comme à leur habitude, ils ont évité d'apparaître ensemble bien que Stewart s'est “ouvertes” à plusieurs reprises sue ses relations avec Pattinson et ce dernier a lui aussi avoué leur relation. Dans les conversations , Pattinson est extrêmement poli et il a du répondant et il est complétement indifférent à son statut de célébrité. On a l' impression qu'il serait juste heureux si COSMOPOLIS était son 1er film et si le public apprendrait à le connaître vraiment .

Q: Rob, votre rôle dans Cosmopolis est très différent de ce qu'on a pu voir avant. Comment décririez vous votre personnage, Eric Packer?
PATTINSON: Il vit dans sa propre réalité, qui est à part et au fil du film, il tente de découvrir quelque chose sur le monde dans lequel il vit et comment il peut s'y adapter. . Packer vit dans un univers financier complexe qui est guidé par des algorithmes financiers et il joue le jeu dicté par ces lois qui ont leur propres réalités distinctes . C'est son dilemne principal . Il gère des données financières qui le projettent constamment dans le futur et il ne sait pas ce qu'est vivre dans le présent. Packer est devenu si déconnecté du monde qu'il est difficile pour lui de comprendre à quoi ressemble vraiment le monde. Je suis désolé si ça semble si métaphysique mais c'est l'histoire.

Q: Est ce difficile pour vous d'incarner ce spéculateur financier irréaliste?
PATTINSON: Ce personne est bien plus exigeant que ceux que j'ai pu incarner avant. David (Cronenberg, le réalisateur) voulait que je travaille de façon abstraite dans le sens où il ne voulait pas que je joue le personnage comme s'il y avait une explication logique pour l'attitude de mon personnage. Ce fut un défi intéressant pour moi et j'ai dû me laisser guider entièrement par les émotions et l'instinct plutôt que de penser à une scène ou à une réplique en lien avec un autre moment ou une scène suivante. David voulait vraiment que je crée une espèce de réalité annexe pour le film.

Q: Vous avez des scènes de sexe explicites pour le film . C'était difficile pour vous?
PATTINSON: En général, je n'ai pas de soucis avec ces scènes ou la nudité en général. Je pense que c'est plus compliqué pour les actrices qui s'inquiètent de ces scènes car elles peuvent être exploitées par les médias et des photos dénudés atterissent constamment sur internet. Dans Cosmopolis, la scène de sexe avec Patricia McKenzie (qui incarne son garde du corps dans le film) a été plus difficile. C'était assez étrange mais dans le script , nous devions atteindre l'orgasme au début de la scène et ensuite avoir une discussion mais David a eu l'idée brillante et inspirée de nous faire parler tandis que nous faisions l'amour (Rires)
Q: Etes vous ravi à l'idée qu'un film comme Cosmopolis va changer votre image Twilight?
PATTINSON: J'espère que ça aura cet effet car quand vous faites partie d'une saga qui a un tel succès que Twilight, ça a tendance à effacer tous les autres films que vous faites dans la conscience populaire. Au moins, un film comme Hunger Games suscite l'attention et c'est une bonne chose pour moi car je peux me libérer d'une certaine perception que les gens ont de moi à cause de mon personnage dans Twilight. C'est ironique mais on m'a offert le rôle dans Cosmopolis le dernier jour de tournage de Breaking Dawn. C'est un sentiment incroyable d'être appelé par David Cronenberg à ce moment si précis. Ca m'a aussi rappelé que je devais être reconnaissant ce que les films Twilight m'ont apporté.

Q: Aviez vous entendu parler du projet avant?
PATTINSON: Oui , mon agent m'avait envoyé le script pour que je le lise il y a un an mais à cette époque Colin Farrell était lié au projet et je râlais car on ne m'offrait pas des rôles comme celui ci. Je me souviens encore m'être plains auprès de mon agent qui m'avait fait lire un script pour un film fantastique alors que le rôle n'était plus à pourvoir. Puis, un an plus tard, David m'a appelé pour m'offrir le rôle.

Q: Avez vous accepté immédiatement?
PATTINSON: Non. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'étais à la fois euphorique et terrifié et j'ai pris une semaine pour réfléchir avant d'enfin appeler David pour lui dire que j'acceptais.

Q: Qu'est ce qui vous a fait hésiter?
PATTINSON: La peur! (Rires) J'ai dit à David que le personnage était confus et il a apprécié cela. Il a dit qu'il ne comprenait pas le personnage non plus et que nous comprendrions qui il était sur le tournage. J'aime ça chez David car il n'essayait pas de me donner des réponses sur tout et ça m'a donné la liberté d'incarner le personnage selon mon instinct. Bien entendu, cette liberté sous entend aussi qu'il vous faut trouver ce qui est nécessaire pour créer une bonne performance et d'une certaines façon , j'ai l'impression d'avoir atteint un nouveau cap en tant qu'acteur en faisant ce film. Je suis devenu un homme et j'ai arrêté de m'inquiéter autant.

Q: Cronenberg vous a t'il poussé vers un niveau différent en tant qu'acteur?
PATTINSON: David a beaucoup aidé, mais il s'agissait aussi de travailler avec le matériel et tenter de se mettre dans la peau du personnage . C'est la 1ère que je comprenais un personnage sur le plateau. Les 1ères semaines, ce fut déroutant mais ensuite, j'ai commencé à avoir plus confiance sur le tournage et ça m'a donné une perspective différente sur mon travail en général. C'est très satisfaisant de sentir que vous faites face à vos peurs et que vous accomplissez quelque chose , surtout quand la comédie peut vous faire perdre confiance car c'est la nature de la profession. Vous vous occupez souvent de votre petit monde et vous devez travailler plus dur pour trouver ce qui est vrai dans votre propre vie.

Q: Votre carrière d'acteur a été jusque là un incroyable périple . Cela vous semble t-il réel ou irréel à présent?
PATTINSON: Je suis heureux d'être là où j'en suis. Je peux aller de l'avant et laisser ma marque et voir jusqu'où je peux aller . En tant qu'acteur, les films Twilight me servaient de filet de sécurité. Je n'avais pas à m'inquiéter si mes films étaient un échec car je savais qu'il y avait un autre Twilight à faire dans quelques mois. A présent, je n'ai plus ce sentiment de sécurité et je suis dans la même position que n'importe quel autre acteur. Je dois faire mes preuves et trouver des films intéressants qui j'espère auront le même succès et qui construiront encore ma carrière.

Q: Ca vous importe de faire des films importants pour un studio ou préférez vous des films indépendants comme Cosmopolis?
PATTINSON: J'aime l'idée de jouer dans des petits films car au moins,s'ils n'ont pas de succès au box office, cela n'aura pas de répercussions sur votre carrière. Ce n'est pas le cas avec les studio et si vous enchaînez les flops. Dans ces circonstances, votre carrière en souffrira et vous pourrez rapidement disparaître. Mon but principal est de trouver des films intéressants et des grands personnages mais il faut bien entendu toucher le public et vos films doivent rapporter si vous voulez être engagé. Mais on ne peut réduire un acteur à cela. Votre but principal est de travailler et de voir où ça vous emmène. J'aime aussi le fait qu'avec un film comme Cosmopolis , vous écoutez ce que le réalisateur vous dit et il y a moins de personnes impliquées dans le processus créatif. Je trouve que ça rend la réalisation plus authentique quand ce sont le réalisateur et les acteurs qui travaillent ensemble pour créer un environnement pure.

Q: A quel point cela a t-il été difficile de s'adapter à la célébrité et à l'attention auxquelles vous devez faire face tous les jours ?
PATTINSON: (Rires) Vous apprenez à tout gérer et à ne pas être importuné par cette attention. Au début, c'est flatteur et en tant qu'artiste, vous recherchez l'appui du public. Ensuite, ça veut dire que les gens apprécient votre travail. Il est donc inutile de laisser cette attention vous perturber car c'est une contradiction et une auto défaite. Je vis comme je le veux et je dois juste faire attention où je vais et combien de temps j'y reste. Je dois faire attention aux gens qui tweetent le café où je suis mais je trouve un coin tranquille et j'évite les foules en dehors de ces lieux!

Q: Et quand on vous suit?
PATTINSON: C'est difficile d'y échapper. Vous apprenez avec la pratique à devenir un expert pour disparaître quand il le faut et à éviter cela. Mais même si les gens vous arrêtent, c'est assez plaisant et parfois vous avez des bonnes conversations avec vos fans qui veulent juste savoir que vous n'êtes pas un trou du cul ou un horrible personnage dans la vraie vie! (Rires). Ca dépend du territoire. C'est la nature du métier et si vos films ont du succès pendant un certain temps, il y aura cette part de folie liée à votre vie. Le pire c'est quand vous voulez aller à un concert de rock ou un festival de musique. Je suis allé au festival Coachella (en Californie) et c'était un cauchemar à cause des paparazzi. Je n'ai pu voir que Radiohead et après c'est devenu trop compliqué

Q: Quelle est la meilleure chose dans votre vie de star de cinéma?
PATTINSON: J'adore voyager dans le monde entier. Aller à des festivals comme Cannes ou promouvoir mes films dans d'autres pays, c'est une expérience incroyablement intéressante. Avec les films Twilight , c'est plus difficile à cause de cette attention des fans. Mais quand vous pouvez aller dans un pays pour tourner un film ou pour aller promouvoir vos films en Europe , ça vous ouvre un nouveau monde. J'adore les expériences que vous avez dans vos voyages et même si je travaille pas, j'aime explorer des villes différentes et des cultures différentes..Je m'enrichis et c'est étrangement réconfortant pour moi de voir que je ne suis pas cantonné à un lieu même si je passe plus de temps à L.A. Qu'à Londres à présent.

Q: En quoi avez vous changé?
PATTINSON: J'ai mûri. J'ai l'impression de mieux savoir où ma vie me mène et c'est merveilleux de savoir que le monde est ouvert à vous et c'est à vous de construire votre vie..