Légendes Quileutes : tout ce qui parle de Quileutes

le pouvoir Amy , le pouvoir !!! La pire des choses , qui fait s'entretuer des freres ...

Demain la suite ...

Et bah moi, j'dis : Beurk le pouvoir !! C'est trop moche !!!

A quand la suite?

Oh oh Amy , tres jolie cette citation , merci !

Un peu pris ces derniers temps , demain apres midi je poste la suite , mais .... bientot la fin alors je fais durer ...

Wala, c'est passé l'après midi

Ben alors c'est en soirée ...

la suite....



Fast Thunder etait perdu dans la foule . Ainsi que He Dog et Touch The Clouds .On en tendait tout autour des bruits de course et de bousculade . Crazy Horse fut poussé vers une maison carrée en rondins et trouva etrange que Randall se trouve dans un endroit pareil . Avant qu'il ait pu faire un geste, il avait franchi la porte ouverte. Il y avait une mauvaise odeur. Un homme aux cheveux noirs nattés se leva dans un coin . Alors il vit les barreaux de fer.

Il se retourna vivement et tomba sur un homme - Little Big Man - qui bloquait le passage . Crazy Horse le poussa de coté et tenta de forcer le passage , mais sentit presque immédiatemment Little Big Man lui empoigner les bras par derriere . Il arriva à se degager non sans effort et plongea la main dans les plis de sa couverture pour saisir son couteau . Dehors , soldats et lakotas criaient .

Laisse moi partir! dit il à Little Big Man . Laisse moi partir !

L'homme , le guerrier Oglala qui avait été au combat avec lui , maintint sqon etreinte . Peut etre etait ce la tunique bleue du soldat qui avait changé son coeur . D'un geste soudain , Crazy Horse taillada la manche de l'uniforme , le sang coula aussitot, et Little Big Man bondit en arriere . D'un pas , Crazy Horse se retrouva à l'exterieur où l'on s'agitait en tout sens . D'autres mains l'empoignerent de chaque coté, des mains brunes qui le tenaient fermement .Un soldat cria d'une voix perçante.

Un autre se jeta dans la melée , baïonnette en avant . Ceux qui se trouvaient à coté de Crazy HOrse l'entendirent haleter et virent ses genoux se mettre à trembler . Des mains brunes le tenaient encore par les bras alors que le soldat retirait la longue baionnette .

"Laissez moi partir , l'entendirent ils dire doucement . Vous m'avez blessé."

Puis il s'ecroula .

.... la suite ...

Ce fut court

C'est pour faire durer un peu , on arrive à la fin !



la suite :



Il etait par terre , sous une couverture rouge , dans le bureau du medecin du poste. Ouvrant les yeux , il tenta de se concentrer sur la silhouette de son pere , Worm , penchée au dessus de lui . Touch The Clouds etait assis en tailleur de l'autre coté , tete baissée . La piece etait sombre , eclairée par une unique lampe .

Crazy Horse avait protesté quand les hommes qui le transportaient avaient essayé de l'allonger sur un lit de camp , si bien qu'ils l'avaient posé par terre . Le medecin lui avait donné un remede pour dormir et calmer la douleur . Touch The Clouds etait resté seul avec lui une bonne partie de la soirée jusqu'à l'arrivée de Worm . Ensemble , ils avaient regardé la poitrine du blessé se soulever et retomber legerement et ecouté son souffle court . Le guerrier experimenté et le guerrisseur habile avaient donc attendu , ne pouvant rien faire pour combattre la mort , ni pour defendre la vie de l'homme au sol .

A grand peine , l'homme sous la couverture rouge leva la main , faisant signe à son pere de se pencher vers lui . Sa voix etait rauque , à peine audible , un murmure .

"Dis au peuple qu'il ne peut plus compter sur moi "

La main retomba , le leger mouvement de la poitrine s'arreta .

Touch The Clouds tendit le bras et couvrit de sa paume les cicatrices sur le coté gauche du visage de Crazy Horse , puis retira sa main pour essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues .

Worm etendit lentement les bras et posa ses mains sur la tete de son fils . Depuis l'enfance , les cheveux de son fils avaient toujours été doux et fins . Baissant la main , il ferma delicatement ses paupieres , et pleura .

Ainsi prit fin le voyage .



....la suite .....

Quelle trahison

OMG comment faire confiance en la nature humaine quand on lit se genre de choses !?!

A plus de suite?

La ....fin :



Dans la nuit , le vieil homme et sa femme atteignirent les limites de la garnison et distinguerent les formes sombres d'un autre attelage . La vieille femme recommença à sangloter doucement en apercevant le chariot des soldats. Les hommes qui les attendaient aupres du chariot avaient peur; des indiens qui les avaient menacés, dirent ils . Nerveux, ils aiderent à soulever le corps et à l'allonger sur les perches du travois derriere le cheval de trait que worm avait emporté . L'un des soldats fit savoir que le lieutenant Lee avait ordonné qu'ils utilisent le chariot et l'attelage , mais worm refusa. Son fils etait mort en lakota , et c'est en lakota qu'il accomplirait son ultime voyage sur cette terre , sur les perches d'un travois tiré par un bon cheval, et non sur les planches d'un chariot d'homme blanc. Les hommes detelerent les chevaux et les emmenerent, laissant le chariot .

La vieille femme ecarta la couverture qui couvrait le visage de son fils et caressa ses cheveux, puis , se jetant contre sa poitrine , elle epancha sa douleur et le chagrin qui jaillissaient du plus profond de son ame , donnant voix aux tenebres alentour .

Worm attendait , essuyant ses propres larmes . La colere et la confusion attendaient dans la nuit . Les jeunes hommes qui comptaient sur lui pour renouer avec le mode de vie des anciens etaient en train de donner à leur douleur et à leur incredulité le tranchant de la vengeance . Dans les tipis qui bordaient Cottonwood Creek , les appels à la guerre se melaient aux larmes .A l'interieur de camp Robinson , les soldats et tous les blancs attendaient , se demandant à quel moment la fureur allait jaillir des tenebres et s'abattre sur eux. Dans les agences de red Cloud et de Spotted Tail , ils attendaient aussi , se demandant combien conduiraient l'attaque.

La vieille femme se recueillit, caressa doucement le visage de son fils et le recouvrit . Worm l'aida à se hisse sur la banquette de leur chariot et lui tendit les renes; puis il monta sur le cheval qui tirait le travois . Ils partirent dans la nuit pour entamer le plus triste voyage qu'ils feraient jamais.

Worm voulu faire vite . Il savait que quelqu'un attendait là quelque part . Blanc ou Lakota , c'etait sans importance . Ils devaient etre plusieurs à convoiter la recompense offerte pour la tete de leur fils . Deux cents dollars.

Le soleil se levait lorsqu'ils atteignirent Beaver Valley . Dans le camp, ceratins etaient deja reveillés. Beaucoup ignoraient de quoi il s'agissait mais quand ils virent Worm et sa femme avec le travois , ils surent .

La fille de Bad Heart Bull et deux autres jeunes femmes les attendaient et elles aiderent les deux vieillards. Elles prirent le cheval de trait et detacherent les perches du travois . Worm prevint deux hommes qui s'approchaient que sa femme et lui avaient été suivis toute la nuit et qu'on pouvait encore craindre des ennuis. Ils retournerent chercher leurs armes.

Les jeunes femmes pleurerent en decouvrant le corps de Crazy Horse .Elles lui oterent sa chemise , enleverent la poussiere et le sang qui maculaient son visage et ses bras et nettoyerent les plaies avec deux seaux d'eau fraiche . Elles decouperent les jambieres , retirerent les mocassins , et acheverent de le laver . Ensuite elles le preparerent pour les funerailles .

Apres avoir oint ses bras de rouce , elles pleurerent à nouveau en se rappelant les paroles qu'il avait prononcé moins de deux mois auparavant : s'il devait m'arriver quelque chose , peignez mon corps de rouge , mettez moi dans l'eau , et je vivrai à nouveau . Si vous ne le faites pas , mes os se changeront en pierre et mes articulations en silex , mais mon esprit renaitra à la vie.

Elles brosserent ses cheveux et le peignirent pour la guerre , la marque jaune de l'eclair sur le coté gauche du visage et la cicatrice encore visible de la balle de pistolet , puis les grelons bleus sur sa poitrine . A son oreille gauche , elles attacherent un caillou brun rouge .

Apres quoi , Worm noua une fine tresse sur sa nuque et la coupa pres de la racine . Il mettrait la meche de cheveux dans un sac medecine dedié à l'esprit de son fils . Enfin le corps seché d'un faucon à queue rouge fut attaché sur le dessus de sa tete .

Sa mere aida à l'envelopper dans de belles peaux de cerfs, effleurant tendrement sa joue avant que son visage ne soit definitivement recouvert . On plaça la depouille dans une peau de bison qui fut cousue ,le pelage vers l'exterieur. Quand ils eurent fini, Worm frictionna chaque participant avec de la sauge et de l'herbe douce , et entonna un chant d'honneur . Puis le corps fut placé sur les perches du travois .

Ils conduisirent le cheval jusqu'à une prairie en amont de Beaver Creek , coté ouest. Un arbre avait été choisi , un solide frene dont les branches principales rappelaient les doigts d'une main. Sur l'une des fourches , on avait elevé une plateforme funeraire sur laquelle les hommes placerent le corps .

Ce jour là , jusque tard dans la nuit , Worm et sa femme resterent assis sous l'arbre , leurs vetements taillés en lambeaux , en signe de deuil . Des guerriers vinrent , dont les cinq qui s'etaient percé les chairs en son honneur au cours de la danse du soleil . Des gens apporterent de la nourriture et mangerent ensemble pour montrer qu'ils partageaient leur chagrin . Des anciens se tenaient devant l'assemblée et pleuraient en evoquant celui qui les avait guidés - ses exploits , ses forces et ses faiblesses , ses manieres douces et sereines . Que va t'il nous arriver à present ? demanderent ils .

Le lendemain , apres le coucher du soleil , on demonta la plate forme et le corps fut de nouveau chargé sur le travois par des guerriers , jeunes et vieux , par ceux qui l'avaient suivi et ceux qui auraient aimé le faire .Et le peuple regarda Worm et sa femme conduire le cheval qui tirait le corps de leur fils disparaitre dans la nuit .

Ils parcoururent le pays sans peur , car ils le connaissaient bien . La mort non plus ils ne la craignaient pas, car elle aussi ils la connaissaient bien. La seconde mere de leur fils les avait quitté avant lui .

Ils cheminerent d'un pas ferme à travers les prairie et les lits des cours d'eau à sec , faisant une courte halte de temps à autre , et finirent par s'arreter au pied d'une haute colline .Là ils se reposerent encore , puis trouverent un etroit sentier qui les conduidit vers leur ultime destination .

Le lever de soleil les trouva de retour parmi le peuple à Beaver Creek . Worm prit le temps de contempler la scene avant d'entrer dans le tipi dressé à leur intension . La vieille femme marcha jusqu'à une colline eloignée et trouva un rocher où s'asseoir . Là elle contempla la vallée jusqu'au coucher du soleil .

Personne ne leur demanda où ils l'avaient emporté parce qu'on savait qu'ils emmeneraient ce secret avec eux dans la tombe. Mais ils furent nombreux à remarquer que Worm portait le sac medecine de deuil , et quand il parlait de son fils , il y avait une chose qu'il disait toujours :

La vie est un cercle . La fin du voyage est le debut d'un autre .





...... FIN ....

Bouh... C'est triste...

Mais, j'ai pas compris, on l'a peint en rouge finalement ou pas ?

Et ce pauvre peuple Lakota n'a plus eu d'autre choix que de finir dans la réserve, c'est ça ? Il n'y eut plus d'échauffourées ensuite ?

Merci Wala pour le mal que tu t'es donné pour nous transmettre ce récit. Il aurait été dommage de ne pas connaître l'histoire de cet homme...

P.S. Chefounet : tu penseras à m'emmener les livres sur les Indiens samedi, s'il-te-plaît ? Merci !

J'aime bcp la phrase sur laquelle tu finis l'histoire. C'est porteur d'espoir et en même temps, ça montre comme la vie est une éternelle répétition de choses